2014/10/15

les cinq états du sens de la vie

1)  L’être humain tend à obtenir ce qu’il croit être son bonheur ;


2)  La douleur et la souffrance s’opposent à ce bonheur ;

3)  La douleur est physique et son recul dépend des progrès de la société et de la science, tandis que la souffrance est mentale et son recul dépend du sens de la vie que l’on a ;


4)  On souffre parce que l’on vit des situations contradictoires, mais aussi, parce que l’on se souvient de telles situations et qu’on les imagine dans le futur. Ces formes sont appelées les “trois voies de la souffranceˮ ;


5)   Il peut y avoir des “sensˮ de la vie provisoires qui permettent de supporter différentes étapes de l’existence, mais tous sont soumis à cette vérité définitive : « la vie n’a pas de sens si tout se termine avec la mort » ;


6)  Le véritable sens de la vie surgit lorsque l’on reconnait que tout ne finit pas avec la mort. Cette reconnaissance permet de briser les trois voies de la souffrance, en donnant unité et direction à être humain. La vie change totalement et les problèmes quotidiens deviennent des problèmes surmontables sur le chemin de l’apprentissage et du perfectionnement ;


7)   La reconnaissance du fait que tout ne se termine pas avec la mort ou, ce qui revient au même, de la transcendance au-delà de la mort, admet les attitudes suivantes :

a)   L’évidence indubitable (même si elle est indémontrable et non transmissible aux autres) provenant de l’expérience de chacun ;
b)  La simple croyance donnée par l’éducation ou le milieu, comme s’il s'agissait d’une donnée indubitable de la réalité ;
c)  Le désir de posséder l’expérience ou la croyance ;

d)  Le soupçon intellectuel qu’il existe une possibilité de survie, sans expérience, ni croyance et sans désir de les posséder ;

8)  Ces quatre postures et une cinquième qui nie toute possibilité de transcendance, sont appelées “les cinq états du sens de la vieˮ. Chaque état admet à son tour, différents degrés de profondeur ou de précision. Les états aussi bien que les degrés sont variables mais à un moment donné de la vie, ils permettent de définir la cohérence ou la contradiction de l’existence de chacun et, par là, le niveau de liberté ou de soumission à la souffrance. Celui-ci est, en outre, un point pratique, car tout moment de la vie passée peut être examiné en le situant dans l’état qui y correspondait alors, constatant la façon dont la vie s’organisait en fonction de lui. Logiquement, cet examen est valable pour comprendre le moment actuel ;


9)  À quelque état ou degré que puisse se trouver une personne, elle peut avancer ou approfondir ceux-ci, grâce à un travail soutenu dans la direction que propose la Doctrine. 


Source: Commentaires de Silo Sur L’âme ou double et l’esprit
Compilation  partielle. Version 18 juillet 2012. Andrés K.

Vers une éthique mystique

… Les thèmes de la Force, du Centre Lumineux, de la Lumière Interne, du Double et de la Projection de l’énergie [...] peuvent être mises en relation avec celles que certaines personnes décrivent parfois avec des explications qui ne peuvent pas avoir le caractère d’un système rationnel. Par exemple : depuis cette posture, on peut dire de la Force qu’elle est l’énergie vitale du corps qui agit dans une continuelle dynamique. Elle met en marche les différentes fonctions. D’elle, dérivent l’action, l’émotion, les idées et la perception d’une réalité supérieure. Cette énergie est capable de s’extérioriser du propre corps, produisant des phénomènes d’action sur le monde physique, de la même manière qu’elle le fait en animant le corps. Lorsque survient la mort, la Force se dissout ou continue son développement hors du corps dans des niveaux chaque fois supérieurs jusqu’à configurer une entité également supérieure. Cette disparition par désintégration ou cette continuité par concentration, dépend de la somme des actes contradictoires ou unitifs que l’être humain réalise dans sa vie.

La Force peut être mise en relation avec ce que dans les religions, on a appelé l’âme. La Force capable de se concentrer et transcender dans une direction évolutive peut être mise en relation avec ce que les religions ont appelé l’esprit.

Le double n’est autre que la force externalisée pendant la vie ou après la mort, dans la mesure où il reçoit et produit des effets dans le monde quotidien bien qu’avec une autre mécanique qui lui est particulière, en modifiant généralement les caractéristiques acceptées de l’espace et du temps.

La Lumière Intérieure est l’expérience qui se produit quand la force se concentre dans une quelconque zone du cerveau humain, l’énergisant et permettant qu’il travaille dans un niveau plus élevé de sa conscience mécanique. Elle apparait également comme expérience au moment de la mort si son degré de concentration est adéquat.

Le Centre Lumineux se réfère à un certain point du système nerveux activé par la Force et difficile à préciser, mais c’est aussi un phénomène externe duquel provient toute la force des êtres vivants et vers lequel le double s’oriente s’il atteint l’unité au moment de la mort.

Conséquences pratiques de cette posture : Logiquement, celui qui reconnait des expériences dans ces cas, ou une foi ferme et sans aucun doute. Et quel autre type de conséquences ? L’une sera que la vie aura un sens au-delà de la mort. Une autre qu’en ayant ce sens, les actions que l’on réalise ne seront pas indifférentes car quelques-unes s’éloigneront de la possibilité de survie et d’autres la garantiront. Dans un tel sens, surgira une morale, une attitude face à la vie et une position face au monde. Cette posture, nous pouvons l’appeler mystique et elle sera animée par un fort sentiment religieux, dirigé vers la transcendance même si l’idée ou la croyance à propos d’un dieu n’apparait pas définie dans ce contexte.
 Silo. Séminaires d’Espagne, premier jour. 1980.
                                             Source: Commentaires de Silo Sur L’âme ou double et l’esprit
Compilation  partielle. Version 18 juillet 2012. Andrés K.

Des emplacements face à la mort et à la transcendance.

...L’être humain peut donc se trouver dans ces cinq états et à des degrés différents. Mais quel est l’emplacement correct ? Existe-t-il un emplacement correct ou sommes-nous simplement en train de décrire l’existence, décrivant ses problèmes sans y apporter de solution ? Pouvons-nous donner des solutions ? Pouvons-nous suggérer quel est le meilleur emplacement face à ce problème ? Parlons-en. Car personne ne parle avec nous, donnons donc notre point de vue particulier sur ce thème.

L’être humain se trouve dans ces cinq états et degrés. Mais quel devrait être l’emplacement correct ? L’emplacement minimum devrait être de désirer avoir cette expérience ou cette croyance, parce que ce désir est la prémisse nécessaire pour déjà s’orienter dans le sens de la transcendance.

Peu importe que l’on ait l’expérience ou que l’on ait la foi ; mais si l’on aspire à cette chose depuis cette situation de non croyance et de non foi, de non expérience, observe et vois comment le mécanisme s’oriente dans cette direction.

Les gens disent que la foi ou des choses semblables, est quelque chose qui est ou n’est pas chez les gens, qu’elle jaillit ou ne jaillit pas, que c’est quelque chose qui ne peut être maniée mais, observez ce mécanisme. Vous pouvez absolument ne pas avoir foi, vous pouvez absolument ne pas avoir d’expérience, vous pouvez aussi comprendre intellectuellement que ceci est intéressant, que ça peut valoir la peine de s’orienter dans cette direction. Je vous dis donc, que lorsque tout ceci commence à arriver, vous êtes déjà orientés dans cette direction.

Au minimum, le désir d’avoir l’expérience ou la croyance, parce que ce désir est la prémisse nécessaire pour s’orienter déjà dans le sens de la transcendance.

Si ce désir est faible, rien ne pourra se construire. Mais à mesure que ce désir grandit, ce sera comme un acte lancé à la recherche de son objet et cela donnera direction à l’existence.

Ceux qui parviennent à obtenir cette foi ou cette expérience transcendante - même s’ils ne peuvent la définir en termes précis tout comme on ne peut définir l’amour - ceux-là reconnaîtrons la nécessité d’orienter d’autres personnes vers ce sens ; cependant ils n’essaieront jamais d’imposer leur propre paysage à ceux qui ne le reconnaissent pas.

Aussi en toute cohérence avec ce qui a été énoncé, je déclare devant vous mon inébranlable foi et ma certitude d’expérience que la mort n’arrête pas le futur.

Au contraire, la mort modifie l’état provisoire de notre existence pour la lancer bienheureusement vers la transcendance immortelle.

Je n’impose ni ma certitude, ni ma foi et je cohabite avec ceux qui ont des positions différentes à l’égard du sens. Mais par solidarité, je me sens obligé d’offrir le message qui, selon moi, rend l’être humain heureux et libre.

Sous aucun prétexte, je n’élude ma responsabilité d’exprimer mes vérités, même si celles-ci semblent discutables, à ceux qui éprouvent le caractère provisoire de la vie et l’absurdité de la mort.

D’autre part, je ne questionne jamais personne sur ses croyances particulières ; et même si je définis clairement ma position sur ce point, je proclame pour tout être humain la liberté de croire ou non en Dieu et la liberté de croire ou non en l’immortalité.

Parmi les milliers et les milliers de femmes et d’hommes qui travaillent solidairement, au coude à coude avec nous, se comptent des athées et des croyants, des personnes avec des doutes et d’autres avec des certitudes. Personne n’est interrogé sur sa foi. Tout est présenté comme orientation pour que chacun décide pour lui-même de la voie la mieux à même d’éclairer le sens de sa vie.

Il n’est pas courageux de cesser de proclamer ses propres certitudes, mais il est indigne de la véritable solidarité d’essayer de les imposer.

1980. Déclaration de Mexico.
Source: Silo Parle. Editions Références. 2013

À propos du centre de gravité

Nous notons dans le corps humain différentes concentrations matérielles. Ces concentrations que nous appelons centres, sont très riches en énergie. Ces centres contrôlent les activités du corps humain. Lorsqu’un centre travaille avec plus d’énergie que d’autres, il manque de l’énergie dans les autres. Parfois, un centre travaille dans une direction opposée à celle d’un autre centre. Par exemple : j’aimerai bien aller courir mais d’un autre côté, je trouve très intéressant de marcher avec toi. À l’intérieur de moi, se sont créées des directions opposées puisque je suis lancé vers différents objets. Les mouvements de ces centres ont à voir avec la mobilisation énergétique. Je n’expérimente pas de l’unité interne mais j’expérimente de la division interne.

Supposons que je puisse faire disparaître mon corps en ne restant qu’avec un conglomérat d’énergie. Alors une partie de cette énergie ira dans la rue et l’autre partie ira dans une autre direction. Supposons que nous appelons âme cette énergie, et que cette âme, la mienne, soit pleine de trains allant en directions opposées. Alors si je le veux, cette énergie file dans différentes directions, de sorte que nous ne pouvons pas parler d’immortalité ou de chose semblable. À la dissolution du corps correspondrait la dissolution de l’énergie. Tant que mon corps sert de centre de gravité à cette énergie, cette énergie reste unie. Mais si j’enlève le corps, cette énergie filera. Lorsque nous parlons du centre de gravité, nous parlons d’une sorte de forme qui nous permet d’harmoniser cette énergie et de la faire aller vers une direction centrale, pas vers l’extérieur. Si j’étais un homme pratiquant d’une religion externe, toutes mes tendances se dirigeraient vers Dieu, le ciel et des choses externes. Si j’enlève mon corps, l’énergie partira dans cette direction. Nous n’avons pas d’unité interne si nous n’avons pas de centre de gravité.

Nous nous préoccupons de créer ce centre de gravité. Auparavant nous avons dit que l’énergie peut devenir plus dense jusqu’à former des corps solides. Et là nous disons que l’énergie qui circule autour du corps peut avoir une plus grande solidité grâce au travail interne, peut s’octroyer son propre centre, ce que nous appelons l’esprit. Tous les êtres vivants, même les minéraux ont cette énergie. Énergie en mouvement ou ce que les gens, jadis, appelaient âme, nous pouvons l’appeler champ énergétique. Il semblerait que chez l’être humain existe la possibilité de penser et de sentir sur soi-même, à la différence des plantes et du minéral qui dépendent des choses externes. Il semblerait que chez l’être humain quelque chose peut se retourner sur lui-même. C’est dans l’être humain que cette énergie peut générer un centre créatif.

L’être humain peut fonctionner comme les espèces animales. Il peut vivre toute sa vie préoccupé par des choses externes. Il peut certainement mourir orienté vers ces choses qu’il peut percevoir à travers ses sens. Ainsi, il peut passer toute sa vie sans créer un centre de gravité.

Nous disons que l’homme naît sans centre de gravité, que son centre de gravité est provisoire, que ce centre de gravité est son corps. Nous disons que sans un centre de gravité rien ne peut être permanent. Seul l’homme peut parvenir à la permanence à l’intérieur de lui-même. Et ceci ne peut être acquis que grâce au travail interne ou par les instances d’un grand amour même si ces personnes n’ont pas connu de grandes théories sur des formes de travail interne. Et ce travail interne ou ce grand amour interne ont produit de l’unité, ont brisé des contradictions…

Les saints sont des gens dont le centre de gravité est réellement fort. Ces personnes ont un grand amour interne et il est très probable qu’ils ne le reconnaissent même pas. Ceci n’est pas un problème pour quelques personnes. D’un autre côté, nous voyons des gens avec un grand développement intellectuel mais sans développement interne. Alors, nous pouvons concevoir un être très humble et qui probablement ne sait ni lire, ni écrire mais qui a un très grand amour interne. Nous ne pouvons pas le confondre avec quelqu’un qui sait beaucoup de choses mais qui n’a pas développé ce centre. En termes de niveaux internes, ça n’a aucune signification pour nous qu’une personne sache beaucoup de choses. Nous ne pouvons pas mesurer le niveau des personnes par ce qu’ils disent ou peuvent expliquer, mais par ce qu’ils peuvent expérimenter. Et comme nous ne savons pas comment expérimentent les autres personnes, nous ne pouvons pas juger le niveau interne d’une personne. Et de toute manière, pourquoi voudrions-nous connaître le niveau interne des autres personnes ? (rires).

Lorsque nous travaillons avec la force, nous ne faisons rien d’autre qu’un type général d’acupuncture. Certains acuponcteurs ont cette théorie : ils supposent qu’il y a de l’énergie en mouvement dans tout le corps et qu’en certains points, l’énergie manque ou ne passe pas. Comme elle ne passe pas par ces points, les gens tombent malades. Lorsqu’il y a une surcharge d’énergie sur un certain point, ce point physique est aussi en train de travailler d’une façon erronée. Il semblerait qu’il existe un art pour libérer l’énergie de ces points surchargés ou la faire circuler à travers ces points. Si on réussit à faire ceci à travers cet art, l’énergie circule proprement. Alors la maladie disparaît. Lorsque nous travaillons avec la force, nous savons que l’énergie circule. Les contradictions entre nos idées, nos émotions et nosmouvements tendent à disparaître parce que cette énergie circule. C’est un type de massage énergétique. Ça tonifie. C’est pourquoi nous disons que ce massage énergétique est similaire à l’Acupuncture générale. Il est clair que notre intention n’est pas de soigner des maladies mais de distribuer l’énergie proprement, de faire un massage à cette énergie qui est disposée de manière erronée et de ce fait, de permettre la manifestation du potentiel que nous avons tous, permettre plus fortement son développement, avec plus de force…


Silo, causerie aux Philippines, 1975.
Source: Commentaires de Silo Sur L’âme ou double et l’esprit
Compilation partielle. Version 18 juillet 2012. Andrés K.


2014/10/14

Le schema énergetique de l’etre humain, L’etat de conscience de soi et le travail avec la force

Source: 
Commentaires de Silo sur l’âme ou double et l’esprit. Compilation partielle. 
Version 18 juillet 2012. Andrés K.


Cette communication se réfère à des thèmes insuffisamment éclaircis par les écrits et les références antérieures. Ces thèmes sont en rapport avec le Schéma Énergétique de l’être humain, l’état de Conscience de soi et le travail avec la force.
I.- Le schéma énergétique.
Les “centresˮ chez l’homme ont été expliqués comme des aires du système nerveux où se situent des fonctions. Chaque centre, en plus de sa localisation nerveuse, a des relations avec différentes glandes. Les parties et les sous-parties des centres ont été présentées comme des localisations plus précises et comme des niveaux différents d’énergie nerveuse.
D’autre part, on a vu que l’action des centres se manifeste dans les plexus nerveux, de telle sorte que l’on peut les expérimenter sans grande difficulté. Les centres ont été observés comme collecteurs, transformateurs et distributeurs du type d’énergie définie en général comme “énergie psychobiologique ou plus simplement comme “énergie vitaleˮ.
En dépit de la simplicité de toutes ces explications, celles-ci ont été efficaces pour synthétiser dans un cadre général le travail très complexe de l’énergie chez l’être humain, car il faut se souvenir que ce travail produit des manifestations aussi éloignées entre elles que le sont l’acte réflexe et la sensation de compréhension intellectuelle.
Il est intéressant de compléter le schéma en lui donnant une plus grande extension, mais pas une plus grande précision de détails. Nous connaissons (et nous pouvons déterminer expérimentalement) l’existence d’un champ d’énergie qui entoure tout être vivant et qui circule autour de lui comme si le corps était le “centre de gravité de ce champ. L’amplitude du champ est variable et on peut détecter son action à plusieurs centimètres de distance de la peau. Le champ possède des caractéristiques électromagnétiques faibles, mais ça ne permet pas d’inférer que sa nature soit électromagnétique. Il ne peut pas non plus être confondu avec les radiations infrarouges, produit du métabolisme de l’action calorifique de l’être vivant.
Chaque cellule est entourée de la même façon par son champ. Certains groupements de tissus multiplient l’effet du champ comme c’est le cas des plexus nerveux autour desquels s’organisent des vortex d’énergie. Il existe au moins deux types de passage d’énergie dans un corps organisé : la circulation externe à ce corps, et celle qui se déplace de vortex en vortex. Déjà, chaque plexus en particulier reproduit le schéma pour autant que l’énergie se déplace autour de lui et parce qu’elle se déplace aussi à l’intérieur. Et le même système apparait dans le cas de la cellule.
Les actions entre corps et champ sont réciproques et toute modification chez l’un provoque une altération concomitante chez l’autre. L’énergie du champ peut surcharger ou éviter un plexus. Dans de tels cas, des dysfonctionnements corporels se produisent.
La circulation normale peut être rétablie par l’action sur l’un des deux termes, mais selon que l’on choisisse l’un ou l’autre, cela donnera deux types de “médecineˮ. En tant que digression, nous ferons le commentaire suivant : l’Acuponcture par exemple, est un type de “médecineˮ superficiellement corporelle, mais son action s’applique sur le champ, l’ancienne thaumaturgie fut “une médecineˮ strictement de champ.
Les cycles et les rythmes de circulation énergétique sont propres à chaque être vivant et dépendent de son activité particulière. Néanmoins, chaque espèce possède un système de cycle et de rythme qui lui est caractéristique et qui est en relation avec les cycles de la lumière et les variations du champ que subit la terre. Autrement dit, on observe qu’indépendamment du biorythme de chaque individu, les différentes espèces ont leur biorythme général qui agit en fonction du jour et de la nuit, des positions de la Lune et des irruptions solaires.
Si nous considérons le problème du point de vue génétique, le champ, dans son organisation externe et interne, est déjà présent dans l’ovule et dans le spermatozoïde, de telle sorte que l’action du champ à partir de la fécondation est active et que tous les “organes sont complétés énergétiquement, quand bien même ils ne sont pas joints physiquement. Ce phénomène stupéfiant permet de considérer le champ comme un principe organisateur de matière première avec laquelle il est en relation et, même si nous remarquons que l’action de ces deux composants est réciproque, nous découvrons que leurs fonctions ne sont pas les mêmes.
On peut accélérer, retarder, figer, interrompre, dévier et extérioriser l’énergie qui nous occupe. Chacun de ces cas ont des conséquences bien différentes que nous ne développerons pas ici sauf pour le dernier cas mentionné.
L’externalisation du champ se produit par une surcharge particulière dans le centre que nous connaissons comme “supérieur. Ce centre existe aussi chez les espèces inférieures (d’un plus grand développement physiologique que chez l’homme) et agit avec une totale absence de ce que nous pourrions appeler intelligence.
Chez l’être humain, le centre se mobilise accidentellement et avec une plus grande facilité dans les états crépusculaires ou de sommeil, que dans l’état de veille ordinaire. Dans les cas exceptionnels de mobilisation en veille ordinaire, le phénomène, de toute manière, est indépendant de la volonté du sujet. C’est la raison primordiale qui explique l’échec de toute action parapsychologique que l’on prétend effectuer par l’action de l’attention concentrée ou par un forcement volontaire. En définitive, il se trouve que tout phénomène d’extériorisation est lié à des tensions pathologiques dans le centre sexuel ou à des tensions qui mobilisent violemment les instincts de conservation comme réponse à des situations-limite qui mettent en danger la vie ou la stabilité de toute la structure… et il n’y a aucun autre cas, en principe.
N’importe quel apprenti devin ayant une certaine sensibilité constate que pour opérer plus ou moins correctement, il doit produire “un glissement de l’état de veille ordinaire et, pour cela (même réveillé), il devra se mettre dans des attitudes corporelles relaxées, il devra changer le rythme respiratoire, entrefermer les paupières et se connecter à ses sensations cénesthésiques en essayant d’amortir les mécanismes propres à la veille et les stimuli du milieu. La pratique soutenue d’une telle attitude amène à la transe auto hypnotique propre à certains médiums qui provoquent, effectivement, les manifestations paranormales les plus surprenantes.
Ensuite, il y a le cas de la manifestation extraordinaire en pleine veille, mais qui surgit subitement en totale indépendance avec la volonté du sujet. Les cas de “télépathieˮ, de “préscienceˮ, “d’imprégnationˮ, de “télékinésieˮ etc. sont des actes particuliers du même phénomène d’extériorisation du champ, qui dépend de la surcharge énergétique dans le centre supérieur. Ce que l’on nomme “dédoublementˮ et “matérialisationˮ apparaissent comme les cas maximum de la plus grande pureté d’extériorisation du champ. Ils surviennent à proximité de mort violente ou lors d’anesthésies profondes quand le corps est en péril, mais aussi dans des cas de médiumnité avancée.
Les registres subjectifs que font en général les occultistes sur leurs “projections astralesˮ, leurs “voyagesˮ et “vol nocturnesˮ à de grandes distances, etc. appartiennent plutôt au domaine de l’hallucination (bien qu’ils ne soient pas de mauvaise foi), ne voulant pas requérir aux connaissances supérieures que donne la psychopathologie pour les interpréter.
En ce qui concerne la relation du champ avec les centres et leurs activités, nous comprenons l’importance du travail harmonieux de toutes les fonctions de l’être humain. Le travail d’un centre ou de plusieurs centres au détriment du travail des autres, la contradiction entre intellect, émotivité, motricité et sexe provoque une désarticulation dans le champ ainsi qu’un dysfonctionnement corporel. La plus grande conséquence que l’on peut extraire de tout cela, est que les actes unitifs harmonisent et donnent cohésion au champ opérant en un sens centripète. Les actes contradictoires dissocient le champ, opérant comme des forces centrifuges désintégratrices de l’ensemble.
Nous donnons une importance prééminente dans le travail à l’unification du champ autour d’un centre de gravité. Tout le travail tend à la formation de ce “quelque choseˮ de nouveau, qui n’est autre que l’unification du champ. Le double (ou l’âme pour les anciens) peut se projeter hors de la base corporelle, mais en dépendant de celle-ci en définitive. Il n’y a aucune raison de penser qu’en se séparant de sa base matérielle (comme dans le cas de la mort), il maintienne son unité maximale si sa structure n’a pas de cohésion interne, si les actes accumulés sont contradictoires et que les forces centrifuges agissent de façon désintégratrices.
Les cas vérifiés de survivance du double après la mort correspondent à certains endroits où le décès s’est produit de façon subite ou violemment. Ces doubles agissent automatiquement en répétant toujours une même opération ou en émettant des sons de façon répétitive, avec la même idiotie qu’un robot. Au cours du temps ou lors de la modification de l’enceinte à laquelle se réfère ce double, celui-ci se dissipe définitivement. Mais dans de tels cas extraordinaires, le double ne possède pas la moindre intelligence, ressemblant plus à un enregistrement articulé par le champ.

II.- L’état de conscience de soi
Un tel état permet de se placer dans une autre situation mentale face aux contradictions. En ce sens, l’effort pour l'obtention et la consolidation de la conscience de soi permet la formation des actes unitifs, centripètes dans le meilleur sens qui soit.
L’unité que donne progressivement la conscience de soi est celle qui se registre internement comme la formation d’un “quelque choseˮ de nouveau en soi, d’un centre de gravité autour duquel se déploie le travail vital. Ceci est le sens du travail.
À partir de ce point (à partir de la conscience de soi), on peut parler de développement. Soulignons cela d’une autre façon : Si on nous demandait d’expliquer en quelques mots vers quoi tend le travail, nous dirions qu’il tend à éliminer la souffrance au moyen de l’unité intérieure que donne la conscience de soi.
Il n’y a pas de problème concernant la survie après la mort qui puisse être résolu sans tenir compte de la formation d’un champ unifié, ou d’un “quelque choseˮ interne qui élimine les contradictions désintégratrices. C’est à partir de la consolidation de la conscience de soi que les extériorisations du champ acquièrent un sens conscient.
Le centre supérieur peut être mobilisé crépusculairement de façon accidentelle, mais ces cas ne donnent pas d’unité intérieure ni ne permettent d’évoluer. L’activation du centre supérieur au moyen de travaux conscients part nécessairement de la conscience de soi. Ainsi, on travaille pour aujourd’hui et pour demain. Si seulement on acceptait le bénéfice de l’unité interne et du progrès psychologique sans considération des possibilités ultra-mondaines, on aurait déjà gagné du terrain, mais nous, nous allons au-delà du simplement psychologique parce que ce qui nous intéresse c’est de gagner l’immortalité.
Le double sans conscience supérieure est une sorte de conglomérat énergétique qui sans support physique se désintègre. Peut-être que, se rendant compte de ça, les anciens considéraient l’âme comme une substance de nature différente de l’esprit, celui-ci étant le principe organisateur de celle-là. Le double sans conscience supérieure ne possède pas de centre de gravité. Par conséquence, le travail consiste en l’unification et la direction du double au moyen d’une conscience supérieure qui, peu à peu, doit se former dans l’intérieur de l’être humain. Il existe un type d’accélération et de charge dans la circulation du champ énergétique, c’est le cas de la force.

III.- Le travail avec la force
Cette activité ne peut être séparée de la conscience de soi. Ce qui suit peut s’observer afin de profiter au maximum des possibilités que donne la force. Prenons comme base ce qui est expliqué dans le livre “Le Regard Intérieur et ajoutons ceci :
1. Il suffit de contrôler les concomitances motrices, pour que la chute crépusculaire soit stoppée. C’est-à-dire qu’au lieu de faire un tabou du crépusculaire (chose qui inhibe le bon travail), il convient d’entrer dans le climat adéquat et de continuer son développement sans peur de la “chuteˮ. Si des concomitances motrices apparaissaient, celles-ci seraient tranquillisées par l’observation du corps et dans les cas plus extrêmes, en se mettant debout et en recommençant plus tard, une fois que la situation sera surmontée. En synthèse : la manifestation de la Force surgit comme une “électrificationˮ ou une “chargeˮ corporelle très évidente mais qui ne peut pas passer pour une légère ondulation. 
2. Il ne faut pas avoir peur non plus des concomitances émotives car elles correspondent au passage de la Force.
3. L’accélération de la motricité intellectuelle est parfaitement normale si nous considérons que l’action de la Force mobilise tous les centres et, par conséquent, on assiste dans ce travail à une succession rapide des images.
Tout le travail de la Force est accélération et charge interne, mais une fois terminée cette opération, on peut (en tout lieu et moment) avoir recours à la même sphère en se “situant mentalement en son intérieur. Ceci ne doit pas prêter à confusion : une chose est le travail avec la sphère à l’intérieur de soi-même, qui finit par se dilater comme sensation jusqu’au dehors du corps et, une autre chose est l’image de la sphère dans laquelle je me situe mentalement au moment qui me semble utile.
En réalité, l’image de la sphère qui m’entoure s’identifie approximativement avec mon propre champ, d’où il résulte une sorte de division attentionnelle qui a pour point d’appui non pas le poing ni la sensation viscérale du corps, mais l’image de la sphère qui me met en relation avec la position corporelle parmi les choses qui m’entourent. En aucun cas, je ne dois confondre la visualisation de la sphère qui m’entoure avec la sphère que j’utilise pour atteindre le contact avec la Force (il s’agit en réalité de la même sphère mais je m’y réfère de deux façons différentes). La sphère qui m’entoure sert à des fins de division attentionnelle quotidienne et à l’apport d’énergie qui a été accumulée lors des contacts produits dans le travail de la Force. Comme idée très générale, disons que la sphère en mon intérieur se charge ; moi, à l’intérieur de la sphère, je me charge. Ceci se base sur un principe morphologique qui explique “l’action de la forme sur les champs, mais on ne tiendra pas compte de cela pour l’instant.
En synthétisant ces quatre points, nous pouvons dire que celui qui veut travailler avec la force doit connaitre sa mécanique, éviter tout tabou vers le crépusculaire et se lancer dans ce travail périodique avec une tranquillité totale en évitant seulement les concomitances motrices si celles-ci viennent à se produire (pour cela d’autres personnes présentes peuvent aider si elles observent que le phénomène se libère).
Finalement, il faut considérer l’utilisation de la sphère dans la vie quotidienne comme un appui pour la conscience de soi, ou comme un recours à la charge en tout lieu et moment. Ceci est le sens du principe énoncé dans “Le Regard Intérieur qui dit : “Lorsque tu rencontres une grande force, joie et bonté dans ton coeur ou quand tu te sens libre et sans contradiction, remercie immédiatement ton Dieu intérieur comme si tu te remerciais toi-même.
Lorsqu’il t’arrive le contraire, demande avec foi et ce remerciement que tu auras accumulé en ton intérieur, reviendra converti et amplifié en bénéfice. Mais tu ne peux demander à ton Dieu si avant, tu n’as pas pris contact avec lui, en réveillant la Force et en lui remettant joyeusement ta bonté. Plus grand sera ton remerciement, plus grand reviendra le bénéfice lorsque ce sera nécessaire. De cette façon simple, tu parviendras à expérimenter que ton immortalité et ton évolution dépendent de la croissance de ton Dieu Intérieur.
Le travail mensuel avec la Force devrait être exempt de tout appui rituel et se dérouler dans un climat normal et aimable et, si possible, silencieux. Alors que la lecture du  « Guide du Chemin Intérieur » devrait se faire personnellement, en silence et moyennement. La lecture à voix haute de ce texte crée, parfois, un climat d’office religieux qui peut faire confondre les choses.
De nombreuses personnes arrivent à avoir un contact avec la Force dès le premier travail, à d’autres, il arrive le contraire. Certaines personnes reçoivent des contacts de façon très espacée et d’autres encore, le temps passant, perçoivent une diminution. Tous ces cas correspondent à deux situations : la première est la coïncidence ou pas du travail avec son propre cycle et la seconde dépend de la préparation effectuée tout au long de la journée jusqu’au moment des opérations.
Mais en général, le contact et le passage correct de la Force sont en relation avec les actes unitifs et le développement individuel que l’on obtient dans le Travail. Une personne qui a reçu la Force peut la passer à une autre avec facilité, il suffit qu’il existe un accord entre eux. Dans ce cas, l’intermédiaire prend avec douceur les mains de la personne intéressée et laisse la Force passer à travers lui jusqu’à ce que le récepteur registre les premières commotions.
Il reste clair que le passage de la Force ne dépend pas de qualités spéciales de l’intermédiaire. Ce point doit être bien compris afin de ne pas tomber dans des erreurs d’interprétation qui amène toujours à “l’originalitéˮ ou à “l’expérimentationˮ, premier échelon (en la matière) de l’improvisation et de la déviation.
Il n’est pas difficile de comprendre l’attraction pour les pratiques erronées qu’expérimentent certaines personnes de tendance crépusculaire si amies du phénoménique. Le passage de la force a le simple caractère d’intermédiation et agit en donnant participation et confiance à d’autres dans le maniement du phénomène.
Les bénéfices de la Force peuvent être étendus à d’autres personnes qui ne participent pas directement au travail. Il suffit d’une demande d’aide sincère pour que n’importe quel intermédiaire puisse, grâce au contact personnel, passer la charge reçue à celui qui en a besoin ; ce type de passage n’a pas besoin de jour ni d’heure précise bien qu’il exige de l’opérateur d’avoir obtenu un contact au moment du passage. Selon le système connu d’opération, n’importe quelle personne peut être revitalisée, chargée et harmonisée dans son champ grâce à un intermédiaire de la force, généreux et conscient.
L’action du champ à distance (sans contact personnel) est déjà un phénomène plus rare qui dépend de l’extériorisation du double. Une telle chose n’est pas étrangère à tout ce qui a été expliqué antérieurement quant au schéma énergétique et à la conscience de soi. Les champs individuels agissent en plus grande concomitance selon le niveau de développement. L’accès à un plan de concomitance entre les champs dépend du développement individuel. Étant donné cet accès, il n’y a pas de raison d’écarter l’action possible d’esprits évolués dans le processus humain en général.
À propos de l’origine et de la nature de l’énergie vitale, nous ne pouvons pas ajouter grand-chose. Dans tous les cas, nous renvoyons ce problème à la théorie morphologique générale de laquelle dérive l’étude des formes et leur action sur l’énergie et la matière. C’est l’action de forme en définitive, qui explique la création et le processus des diverses entités.

Les travaux d’autoconnaissance, de dépassement et d’amplification de la conscience ont leur raison d’être, non pour le simple fait d’atteindre un plus grand degré de conscience chez le sujet, mais dans la différence radicale de structurer un “quelque chose unitifˮ susceptible de développement. Tout le travail connu tend à la formation de cette unité, alors que ce qu’on appelle “disciplineˮ donne au développement de cette unité une qualité différente.

2014/10/09

Postures par rapport aux expériences "mystiques"

La première : les considérer comme des phénomènes d'expérience personnelle et, bien entendu, les maintenir dans une relative incommunication avec les personnes qui ne les ont pas expérimentés, en les limitant, dans le meilleur des cas, à des descriptions plus ou moins subjectives.
La deuxième : les considérer à l'intérieur d'une théorie majeure qui les explique clairement, sans faire appel à la preuve de l'expérience subjective.
Si l’on procède en accord avec la première posture, les expériences peuvent être mies en relation avec celles que d'autres personnes décrivent et avec des explications qui ne peuvent pas avoir le caractère de système rationnel…
Conséquences pratiques de cette posture : logiquement, ces conséquences existent pour celui qui reconnaît de telles expériences ou qui a une foi ferme et sans aucun doute.
Et quel type de conséquences ? L'une sera que la vie aura un sens au-delà de la mort. Une autre, qu'en l'ayant, les actions que l’on réalise ne seront pas indifférentes puisque certaines s'éloignent de la possibilité de survie et que d'autres la garantissent. En ce sens, il surgira une morale, une attitude face à la vie et une position face au monde. Cette posture, nous pouvons l'appeler "mystique", et elle sera animée d'un fort sentiment religieux, conduisant à la transcendance, même quand l'idée ou la croyance en un dieu n'est pas définie.
Deuxième posture : comme nous l'avons dit, elle n’a pas pour base des expériences internes intransférables mais un système théorique majeur qui les explique.
Conséquences pratiques de cette posture : la théorie d'opérative qui permet de traiter avec son mode caractéristique les thèmes que nous avons abordés est, de toutes façons, beaucoup plus ample et offre un panorama assez complet, tant à la connaissance qu'à la pratique des processus mentaux et leur direction. Une telle théorie conduit nécessairement à des questions sur le sens de la vie depuis le point de vue de son utilité quotidienne. Cette position peut amener à concevoir une orientation transcendante de la vie, non depuis le point de vue de la foi, mais depuis celui de son utilité pour l'équilibre et le développement de la vie physique et de la vie en général. Les deux postures que nous avons considérées peuvent également dériver de l'étude du Regard Intérieur et être complétées à la lumière d'autres travaux comme ceux exposés dans Opérative, dans le livre Autolibération.
Arrivé à ce point d'équivoque, il est légitime qu’on se pose la question : Mais finalement, quelle est la posture de l'auteur d'un tel livre ? L'auteur peut alors déclarer sans détour : lui personnellement adhère à la posture mystique, mais comme une telle posture est intransférable, il adapte ses explications au langage de la théorie psychologique, laissant les portes ouvertes à la transcendance.
SILO, Commentaires au Message de Silo, Éditions Références, Paris, 2010, pp. 27-28.

L'unité interieure: penser, sentir et agir

La raison véritable dans le coeur faux, produit l’hypocrisie.
Le sentiment véritable dans la tête fausse, produit la stupidité.
L’action véritable dans la tête fausse produit le recul de l’action et, dans le coeur faux, l’humiliation.
Si l’action est fausse et la tête vraie, le vide avancera.
Quand la tête, le coeur et l’action sont faux, selon les proportions du mélange, ils produiront la vengeance, l’envie, l'inquiétude, l'ennui et le "non".
Dit "oui" celui qui pense, sent et agit véritablement, et "véritablement" il va dans une direction unique qui est triple.
Silo.